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Pimephales promelas

©ozone223

Petit poisson au nom malheureux, la tête-de-boule est souvent négligé en dépit de sa grande diversité et de son importance.

Habitat

On trouve la tête-de-boule des montagnes Rocheuses aux Maritimes et jusqu’au sud des États-Unis et du nord du Mexique. Vous les trouverez dans les petits lacs, les cours d’eau lents et les terres humides.

Nourriture

La tête-de-boule est un omnivore qui se nourrit à la fois de plantes et d’animaux. Les petites plantes, les algues, les invertébrés aquatiques et les insectes de surface font partie de leur régime alimentaire.

Comportement

Ces poissons robustes sont capables de survivre dans des zones où les températures sont élevées, les niveaux d’oxygène faibles, la turbidité élevée et d’autres conditions difficiles pour les autres poissons. Leur vaste aire de répartition en fait une nourriture importante pour une foule de poissons, d’invertébrés, d’oiseaux, de reptiles et de mammifères. Pour éviter ces prédateurs, les têtes-de-boule blessés libèrent une substance d’alarme qui avertit leurs congénères du danger. La tête-de-boule se reproduit de la fin du printemps au milieu de l’été. Pendant cette période, le mâle passe de la couleur olive à l’orange et noir et sa tête se couvre de petites bosses ressemblant à des cornes. Les femelles pondent des œufs dans des nids construits et gardés par les mâles.

Conservation

En raison de leur abondance, les têtes-de-boule sont peu préoccupants du point de vue de la conservation. Ils sont importants en tant qu’appâts pour la pêche et en tant qu’indicateurs de la toxicité de l’eau.

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