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Haliaeetus leucocephalus
Le pygargue à tête blanche est devenu le symbole de la liberté et de la nature. Il semble représenter tous les animaux et la nature grâce à son aspect majestueux, reconnaissable par tous.
Habitat
Le pygargue à tête blanche vit dans de nombreuses régions d’Amérique du Nord. Certains restent toute l’année le long des côtes ou des grands fleuves tandis que d’autres migrent chaque année vers l’intérieur du continent et se dirigent vers le sud lorsque les lacs et les rivières qu’ils fréquentent gèlent. Ils nichent dans les zones forestières adjacentes aux grandes étendues d’eau et préfèrent les grands arbres matures pour se percher. On peut également les observer loin de l’eau, car ils chassent également dans des endroits secs et ouverts, comme les champs. Ils visitent même les usines de transformation du poisson, les décharges, les fermes et les barrages.
Nourriture
Le pygargue à tête blanche se nourrit principalement de poissons, mais aussi d’oiseaux, de mammifères, de reptiles, d’amphibiens et même d’invertébrés, comme les crabes. Il se nourrit également de charognes, comme les animaux tués sur les routes.
Comportement
Bien que sa tête blanche et son corps brun soient bien connus, le pygargue à tête blanche est principalement brun pendant les cinq premières années de sa vie. Le couple est uni pour la vie et élève chaque année de nouveaux oisillons. Les nids sont construits sur la cime des arbres avec des branches et des brindilles. Ils peuvent être très grands et s’agrandissent d’année en année, lorsque les couples reviennent. D’un à trois œufs sont pondus chaque année et il faut un peu plus d’un mois pour qu’ils éclosent. Vous pouvez les voir planer dans les hauteurs en solitaire ou se percher dans les arbres en grands groupes sur des sites d’alimentation communs. Capables de chasser, ils volent également de la nourriture à d’autres oiseaux de proie.
Conservation
Jusqu’aux années 1980, les activités humaines ont fait chuter le nombre de pygargues à tête blanche à un niveau dangereusement bas. Il s’agissait de piégeage, de tir et d’empoisonnement directs, mais aussi de problèmes indirects liés à l’utilisation de pesticides, en particulier le DDT. Suite à l’interdiction du DDT, à l’introduction de nouvelles lois et à un plus grand intérêt de la part du public, la situation du pygargue à tête blanche s’est améliorée et il est devenu un exemple de réussite en matière de protection de la nature.