Martin-pêcheur d’Amérique

Megaceryle alcyon

Même le pêcheur le plus déterminé n’est jamais assuré d’être le premier à arriver à son coin de pêche préféré. Si la pêche est bonne, un martin-pêcheur d’Amérique sera sûrement le premier sur place.

Habitat

Le martin-pêcheur d’Amérique est présent le long des rivières, des ruisseaux, des lacs et de certaines terres humides, comme les étangs et les marais, où l’on trouve de petits poissons, et ayant des perchoirs surplombant l’eau et des berges en terre battue. On peut les trouver partout en Amérique du Nord au cours de l’été. Ceux qui vivent au Canada, en Alaska et dans le nord des États-Unis migrent vers le sud pour passer l’hiver dans des habitats similaires dans le sud des États-Unis, au Mexique, en Amérique centrale, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes.

Nourriture

Il se nourrit de petits poissons, d’écrevisses, d’invertébrés aquatiques, d’amphibiens, de reptiles et même de petits oiseaux et de mammifères.

Comportement  

Le martin-pêcheur chasse à partir d’une branche, d’une ligne électrique, d’un pont ou même d’un bâtiment surplombant l’eau. Lorsqu’il repère une proie, il plonge et la saisit avec son bec. De retour sur son perchoir, il frappe sa prise contre la branche et la mange la tête la première. Pour nicher, ils creusent un terrier dans le rivage qui peut mesurer de 30 à 240 cm de long. Ils défendent leur territoire en émettant un cri distinct.

Conservation  

Dans l’ensemble, la conservation du martin-pêcheur d’Amérique est peu préoccupante. Il a été chassé et piégé pour l’empêcher de tuer des poissons près des sites de piscicultures et des cours d’eau, mais cette pratique est désormais interdite. De plus, comparé à d’autres oiseaux piscivores, il semble ne pas être affecté par les contaminants, peut-être parce que les petits poissons qu’il mange n’accumulent pas autant de toxines que les poissons plus gros dont se nourrissent d’autres oiseaux. Le martin-pêcheur s’est adapté aux sites de nidification créés par l’homme, comme les sablières et les gravières, à condition qu’il n’y ait pas trop de perturbations.

retour