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Aythya valisineria
Avec sa grande taille et son front incliné, le fuligule à dos blanc a été surnommé le “roi des canards”. Il semble porter ce nom avec fierté, car il nage le front haut.
Habitat
Les fuligules à dos blanc se rencontrent en été dans les prairies et dans certaines parties de la forêt boréale de l’ouest jusqu’aux Territoires du Nord-Ouest, au Yukon et en Alaska. Vous les trouverez sur les petits lacs, les baies, les étangs et les marais. Il affectionne particulièrement les eaux bordées d’une épaisse bordure de quenouilles ou de joncs. Ils passent l’hiver dans les régions côtières, les rivières, les étangs et les lacs du sud des États-Unis et du Mexique.
Nourriture
Le fuligule à dos blanc se nourrit de moules et d’insectes, mais aussi de graines, de tubercules et de racines.
Comportement
Des rituels de parade nuptiale élaborés impliquant des mouvements de tête et des étirements du cou ont lieu pendant la migration et au début du printemps. Après l’accouplement, la femelle construit un nid flottant composé de plantes ancré à des quenouilles ou à d’autres plantes. De cinq à onze œufs sont pondus et incubés pendant environ vingt-cinq jours. Parfois, une femelle peut même pondre ses œufs dans le nid d’une autre! Une fois éclos, les jeunes savent nager et quittent le nid peu après. Les fuligules à dos blanc sont d’excellents plongeurs, avec des pattes situées à l’arrière du corps. Cependant, ils doivent courir sur l’eau pour s’envoler et sont de piètres marcheurs, venant rarement sur la terre ferme.
Conservation
Depuis les années 1950, le nombre de fuligules à dos blanc a varié. Dans les années 1980, ils figuraient sur la liste des espèces préoccupantes, mais leur nombre a augmenté au cours des années 1990 et ils sont aujourd’hui une espèce peu préoccupante. Ces fluctuations peuvent être dues au succès de la nidification lors des années humides et à l’échec lors des années sèches, aux modifications des limites de chasse au cours des dernières décennies, à la perte de nourriture due à la pollution et à la perte d’habitat due à l’assèchement des terres humides.